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Première peine d’emprisonnement prononcée pour des faits liés à la diffusion des sujets de l’examen du brevet de l’enseignement moyen (BEM)

Les tribunaux algériens ont commencé à prononcer les premières peines d’emprisonnement pour des faits liés à la diffusion des sujets de l’examen du brevet de l’enseignement moyen, la diffusion de corrigés et la fraude.

Le tribunal correctionnel de Guelma a condamné, le 8 septembre,  le lycéen répondant (B.L) à une peine d’une année d’emprisonnement ferme assortie d’une amende de 100 mille dinars pour avoir diffusé le corrigé de l’examen de langue arabe sur sa page Facebook.

Le tribunal de M’sila a placé le prévenu (Dj.M) en détention provisoire pour avoir diffusé le sujet de la langue arabe par téléphone portable. Son procès est reporté au 13 septembre 2020.

Par ailleurs, les brigades de lutte contre la cybercriminalité déployées sur tout le territoire national ont pu identifier plusieurs personnes ayant commis des actes similaires, ainsi, les parquets de la République s’emploient à les arrêter pour les présenter devant la justice et requérir des peines maximales à leur encontre.

Dans ce cadre, un individu (B.B.A) a été interpellé par les éléments de sureté de la Wilaya de Djelfa, pour avoir diffusé le sujet de la langue arabe. Deux autres jeunes (K.M.I) et (B.A.D.M) ont été identifiés par les services de lutte contre la cybercriminalité de Tissemsilt pour avoir respectivement diffusé les sujets d’examen de langue arabe et anglaise.

Dans la commune de Bekaria (Tébessa), un universitaire (Ch.M.A) a été placé en garde a vue pour diffusion du sujet de la langue arabe, et un autre de Ghardaïa (F.A.R) arrêté en flagrant délit d’échange de SMS avec sa sœur concernant l’épreuve de mathématiques. Les responsabilités seront établies une fois les cyber-investigations parachevées.

Les enquêtes se poursuivent avec diligence dans le but d’identifier et d’arrêter tous ceux suspectés de commettre de tels actes et de les présenter devant la justice, conformément aux nouvelles dispositions du code pénal, amendé le 28 avril, qui prévoit des peines allant jusqu’à 15 ans d’emprisonnement et une amende d’un million et 500 mille dinars.

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