L’Algérie accueillera les travaux du sixième dialogue judiciaire africain organisé par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples placé sous le thème «Promotion des droits de l’Homme en Afrique : défis et opportunités liés à la transposition de la jurisprudence régionale et internationale des droits de l’Homme au niveau des juridictions nationales» du 20 au 22 novembre 2023.
A cette occasion, Monsieur Abderrachid Tabi, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux a assisté à l’ouverture des travaux du 6ème dialogue judiciaire africain, présidée par Monsieur le Premier ministre, représentant du Président de la République.
Le Ministre a prononcé une allocution, dans laquelle il a souhaité la bienvenue aux délégations participantes. Il a affirmé que l’accueil par l’Algérie de ce dialogue et la supervision par monsieur le Premier ministre, représentant du Président de la République, de la cérémonie d’ouverture des travaux, témoigne l’importance que l’Etat accorde à cet événement régional.
Les défis auxquels sont confrontés tous les pays dans le domaine des droits de l’homme sont presque communs et nécessitent une coordination et des efforts unifiés pour les promouvoir et les protéger, ainsi qu’une coordination entre les tribunaux nationaux et régionaux afin d’échanger des expériences et des bonne pratiques, a souligné monsieur le ministre.
Il a aussi précisé que cette sixième édition du dialogue judiciaire africain est une tribune pour les participants pour débattre des opportunités et défis liés à la transposition de la jurisprudence régionale et internationale des droits de l’homme au niveau des juridictions nationales, compte tenu du rôle de la jurisprudence dans l’enrichissement du travail judiciaire lors de l’adoption ou l’adaptation de règles juridiques.
Le ministre a considéré que la jurisprudence est une composante essentielle de la sécurité judiciaire et que le sixième dialogue judiciaire africain est une opportunité pour présenter et analyser les initiatives et expériences régionales afin de renforcer les capacités des magistrats et de tous les acteurs judiciaires dans ce domaine.